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Première découverte

J’ai découvert la broderie en 2009 lors d’un séjour professionnel en Corée du Sud. Dans le quartier d’Isadong à Séoul, on trouve beaucoup de magasins qui vendent des broderies en soie faites à la main. Je n’avais jamais vraiment vu des broderies main “de près” et j’ai flashé ! J’ai ensuite pris des cours pendant 1 an avec une professeur coréenne. Dès mes premiers points, j’ai été séduite par la brillance de la soie et je me suis investie activement pour finir mes premiers ouvrages.
J’aimerais pouvoir remercier cette enseignante avec qui (ne parlant pas coréen) je ne pouvais communiquer qu’avec des gestes et des dessins mais qui a néanmoins réussi à me transmettre une partie de son savoir.

Après mon départ de la Corée, j’ai découvert la broderie japonaise et j’ai eu un deuxième coup de coeur. Les professeurs qui enseignent ce type de broderie sont peu nombreux en France et n’ayant pas accès à des cours dans ma région, j’ai tenté pendant un moment d’apprendre seule.


Mes premiers pas

C’est en 2020 que j’ai enfin pu officiellement commencer les cours (en ligne) avec Bénédicte Riou .

Le cursus proposé par le Japanese Embroidery Center, basé à Atlanta est composé de dix phases. A travers la réalisation de ces dix ouvrages, on apprend les différentes techniques de broderie.

Ce que j’aime particulièrement avec la pratique de la broderie, c’est le rapport au temps. Le temps de réalisation d’un ouvrage n’est pas défini mais c’est un travail qui se réalise très lentement (en ce qui me concerne, environ un ouvrage tous les 9 ou 10 mois). Dans un monde où nous vivons “à cent à l’heure”, la broderie m’apparait comme une activité hors du temps, qui me permet de me ressourcer.Une phrase clé citée dans le livre d’apprentissage résume bien cet état d’esprit : “Les mains sont la voie de l’esprit”.